Le jeu en vaut la chandelle
À la fin du IVe siècle, on ne servait plus les disciples de Christ en pâture aux lions pour divertir Rome. Par contre, les jeux de la mort s’y sont poursuivis jusqu’au jour où un homme des gradins a sauté avec courage dans l’arène pour empêcher les deux gladiateurs de s’entretuer.
Pourquoi ?
Notre vie a commencé à basculer lorsque notre fille s’est enlevé la vie, m’a confié une femme durant la pause d’une conférence à laquelle nous assistions toutes les deux. « Puis notre deuxième fille a sombré dans la dépression et a commencé à s’"automutiler" ». Après plusieurs mois, nous avons découvert pourquoi : Alors que mon mari et moi étions missionnaires en Indonésie, deux de nos trois enfants ont été victimes d’abus sexuels dans une école dirigée par la mission. Nous avions donné notre vie pour servir Dieu… Pourquoi ne nous a-t-il pas protégés ? » J’ai entendu d’autres histoires semblables à cette conférence – des gens qui se sont sentis trahis par Dieu.
Marcher sur l’eau
Lorsque j’ai appris à faire de la voile, je devais marcher le long d’une plateforme flottante très instable pour atteindre les petits bateaux à bord desquels se donnaient les cours. Cela me faisait horreur. Comme je n’ai pas beaucoup d’équilibre, j’étais terrifié à l’idée de tomber entre la plateforme et le bateau en essayant d’y monter. J’ai failli y renoncer. « Gardez les yeux fixés sur moi, me disait l’instructeur. Je suis là et je vais vous rattraper si vous glissez. » J’ai fait comme il m’a dit, et je suis maintenant le fier détenteur d’un certificat attestant que je maîtrise les rudiments de la voile !
À qui faire confiance ?
En 1942, les nazis ont interné plus de 250 000 Juifs de Varsovie dans camp d’extermination de Treblinka en Pologne. La plupart de ces Juifs ont été tués. Une travailleuse sociale nommée Irena Sendler s’est fait passer pour une infirmière et est entrée dans le ghetto de Varsovie afin de sauver les enfants. Elle a réussi à mettre en sécurité 2 500 enfants en les faisant sortir clandestinement. Espérant les réunir un jour avec leur famille après la guerre, elle a caché leur nom dans deux jarres enterrées sous un pommier.
Les emplettes avec Liam
Mon fils aime cueillir des pissenlits pour sa mère. À ce jour, elle ne s’est pas encore lassée de les recevoir. Les mauvaises herbes pour un homme sont des fleurs pour un petit garçon. Un jour, j’ai amené Liam faire des emplettes. Tandis que nous passions à toute allure devant le rayon des fleurs, il a montré du doigt avec enthousiasme un bouquet de tulipes jaunes. « Papa, tu devrais prendre ces pissenlits pour maman ! » m’a‑t‑il lancé. Son conseil, qui m’a bien fait rire, a aussi fait l’objet d’un très bon affichage sur la page Facebook de sa mère. (Soit dit en passant, j’ai acheté les tulipes.)
Présent dans le fatras
La famille royale de Dieu dans la Genèse est quelque peu louche. Pensons à la famille d’Abraham. Il a couché avec sa servante et a, par la suite, consenti au désir de sa femme en la forçant, elle et son fils à s’exiler dans le désert (Ge 21.14). Quelle famille pourrait faire pire ?
Le défi de la transition
Après avoir subi une blessure ayant mis fin à sa carrière d’athlète professionnel, Chris Sanders a dit à un groupe de vétérans de la guerre que, même s’il n’avait jamais fait l’expérience du combat, il comprenait les pressions associées à une transition.
Hors de l’abîme
Pourquoi ai-je nié plusieurs fois que je le connaissais ? Comment ai-je pu trahir ainsi sa confiance ? Simon se torturait probablement l’esprit avec ces questions et bien d’autres alors qu’il s’éloignait honteux de la cour. Il venait tout juste de renier son Maître et Seigneur trois fois.
Un Père aimant
Les parents étaient manifestement fatigués d’avoir dû traîner leurs deux enfants énergiques d’âge préscolaire dans les aéroports et les avions, et voilà que leur dernier vol était maintenant retardé. En regardant les deux petits garçons courir dans l’aire d’embarquement bondée, je me suis demandé comment leurs parents allaient s’y prendre pour garder leurs enfants calmes durant notre vol d’une demi‑heure à destination de Grand Rapids. Lorsque nous avons fini par monter dans l’avion, j’ai remarqué que le père et l’un de ses fils se trouvaient derrière mon siège. Puis j’ai entendu le père épuisé dire à son fils : « Et si je te lisais un de tes livres d’histoires ? » Durant tout le vol, ce père aimant a fait la lecture à son fils avec douceur et patience, le gardant calme et concentré par le fait même.
Rappels
En tant qu’animatrice de radio chrétienne, j’ai parfois l’occasion de questionner les auteurs-compositeurs et les musiciens sur le processus d’écriture qui mène à la création de leur musique. Ces adorateurs font souvent référence à un événement particulier qui a inspiré l’écriture d’une certaine chanson. Ainsi, lorsque j’entends le morceau, je me rappelle l’histoire derrière les paroles. Ces chansons évoquent les souvenirs du parcours d’une personne, tout comme le font les poèmes, blogues, peintures et mises à jour des médias sociaux. Ils ont tous une façon de nous rappeler et de rappeler aux autres la providence, la délivrance et la présence de Dieu.